dimanche 28 juin 2009
mardi 23 juin 2009
médecins délinquants statistique
ARRETS DE TRAVAIL : MANIFESTE DES DELINQUANTS STATISTIQUES
« Chaque année, des dizaines de milliers de médecins rédigent des arrêts de travail.
Ils le font dans des conditions difficiles en raison de la manipulation des chiffres d'arrêts injustifiés opérée par les caisses d'assurance maladie, et de l'utilisation politique qui en est faite.
On fait le silence sur ces dizaines de milliers de médecins, ou si l'on en parle, c'est pour les accuser.
Je déclare que je suis l'un d'eux.
Je déclare avoir arrêté des patients dont l'état de santé rendait le maintien au travail impossible ou dangereux pour leur santé. Je déclare que ma pratique m'expose à être attaqué pour délit statistique si je fais partie des médecins qui prescrivent plus d'arrêts de travail que la moyenne.
Nous, médecins signataires, ne voulons plus que le médecin chargé du contrôle décide seul de la pertinence ou non d'un arrêt de travail sur des critères arbitraires. »
Alors qu’est annoncé un déficit grandissant des comptes sociaux essentiellement lié à la dégradation de la situation économique de la France, la caisse Nationale d’Assurance Maladie annonce que plus de 10% des arrêts de travail seraient injustifiés.
Le Ministre du Budget et la Ministre de la Santé de la Jeunesse et des Sports annoncent de concert un renforcement des contrôles de ces arrêts de travail jugés « abusifs », par les médecins contrôleurs des caisses et par des médecins contrôleurs mandatés par les employeurs.
Pourtant
1. Les indemnités journalières ne pèsent guère lourd dans le déficit global,
2. Les chiffres présentés par l’Assurance Maladie sont faux : ils ne correspondent pas au contrôle de l’ensemble des arrêts de travail sur une période donnée, mais à une présélection sur des arrêts de travail ciblés comme problématiques. Plus grave encore, est comptabilisée comme « injustifiée » avec désaccord notifié du médecin-conseil… la prolongation au-delà du contrôle d’un arrêt de travail justifié… sans que cette prolongation ait été demandée par le médecin prescripteur.
3. Une partie des indemnités journalières versées est la conséquence de défaillances administratives et des délais de traitement des dossiers.
4. Alors que dans les autres domaines de la médecine, il existe des recommandations de bonne pratique, rien de scientifique n’est publié sur la « durée recommandée » d’un arrêt de travail pour une situation donnée.
5. C’est donc uniquement l’avis du médecin contrôleur, sans concertation avec le médecin traitant qui détermine la justification d’un arrêt de travail.
6. Il suffit actuellement d’être dans les 25% des plus grands prescripteurs pour subir le harcèlement de la CPAM, sans aucune considération pour la pratique réelle.
Dans ce contexte de mensonge et de manipulation politique des chiffres, des médecins dénoncent leur condition de « délinquant statistique potentiel » au regard des directives musclées de contrôle auxquelles ils peuvent demain tous être soumis, pour avoir simplement fait leur travail. Ils alertent leurs patients et leurs confrères sur la nouvelle gestion assurantielle de la « Sécurité Sociale » et demandent qu’un audit soit effectué sur les chiffres avancés par la CNAM. Dans ces conditions de manipulation politique des chiffres, ils refusent que le médecin chargé du contrôle décide seul de la pertinence ou non d’un arrêt de travail sur des critères arbitraires.
Contacts presse :
Dr Jérémie Caudin : 06 83 01 31 46 JeremieCaudin@aol.com
Dr Christian Lehmann : 01 39 65 34 54 – 06 86 88 30 68 drclehmann@aol.com
http://www.petitionduweb.com/
Liste des 49 premiers signataires
Nom Prénom Code postal Commune
CAUDIN Jérémie 62200 Boulogne sur mer
CHARBONNEL Pascal 91490 LES ULIS
LEHMANN Christian 78300 POISSY
LEMOINE Thierry 50680 Cerisy la Forêt
MARLEIN Jacques 02460 LA FERTE MILON
REVEYRON Guillemette 01400 CHATILLON SUR CHALARONNE
LAMY Pascal 56750 DAMGAN
HAMON Jean-paul 92140 CLAMART
GARRIGOU-GRANDCHAMP Marcel 69003 LYON
PERTUET Stéphane 76360 BARENTIN
GELBARD Sophie 91490 ONCY SUR ECOLE
MOLIMARD François 18000 BOURGES
BORNSZTEIN Nicole 91000 EVRY
CORRATGE Pierre 66000 PERPIGNAN
BRONNER Claude 67200 STRABSOURG
MARGARITORA Jean 06200 NICE
SAADA Raoul 91790 BOISSY SOUS SAINT YON
PETIT Olivier 69210 SAIN BEL
MAUBOUSSIN Philippe 27930 NORMANVILLE
DELAMARE Georges 41000 BLOIS
DORMARD Catherine 91940 LES ULIS
DREUX Dominique 91430 IGNY
KERLEAU Michel 22860 PLOURIVO
LIHRMANN Dominique 68040 INGERSHEIM
CHILLI Christian 83111 AMPUS
CLOUET JEAN LOUIS 44840 LES SORINIERES
LE HETET François 35130 LA GUERCHE DE BRETAGNE
MATHIEU Jean-Michel 37360 SEMBLANCAY
GARNIER Sabine 22710 PENVENAN
NEVIANS Pierre 62280 SAINT MARTIN
JUIGNER François 91150 MORIGNY CHAMPIGNY
GE Patrick 53200 AZE
ENRIONNE-THORRAND Jean-Pierre 38000 GRENOBLE
FOESSER Fabien 67380 LINGOLSHEIM
DE SAUSSURE Jean-Bénédict 28110 LUCE
ROBARDET Olivier 57525 TALANGE
ROUILLIER Jacques 35350 SAINT COULOMB
GRANGE Jean-Claude 78200 MANTES LA JOLIE
MAZIERES Jacques 46340 SALVIAC
TARPIN Xavier 69530 BRIGNAIS
RAYNAL Benoît 60610 LA CROIX SAINT OUEN
ORFILA Emmanuel 69150 DECINES
HESS Marcel 92600 ASNIERES SUR SEINE
VERON Philippe 60170 TRACY LE MONT
GARNIER Jean-Pierre 84400 APT
MONDAN Marc 91660 ANGERVILLE
VOGT Patrick 68100 MULHOUSE
MARCIACQ Raymond 76000 ROUEN
CAZALIS Renaud 11300 LIMOUX
samedi 20 juin 2009
Des médecins en Corse...
La permanence des soins……régulièrement la presse se fait l’écho de cet enjeu de santé publique, donnant la parole à ceux qui n’y participent pas, pour vous expliquer pourquoi vous ne trouvez plus de médecin de garde.
Le corps médical a toujours participé bénévolement à cette permanence indispensable et obligatoire. En 2002, tandis que les médecins généralistes travaillent 70 heures par semaine, se pose le problème du repos compensatoire. En effet, après une nuit ou un week-end de garde, les médecins officient immédiatement dans leurs cabinets.
Une convention est donc signée entre la CNAM et les praticiens libéraux. Si le médecin de garde n’a pas de repos compensatoire, en revanche il bénéficie désormais d’une rémunération de 150 euros par astreinte, d’une revalorisation des actes et du volontariat. Il est mobilisable par l’entremise du SAMU. Son nom disparaît du bloc note de votre quotidien. La France est découpée en 2500 secteurs dont 14 pour la Corse du Sud.
Sans être le meilleur, ce système apporta des changements profonds dans la reconnaissance de la pénibilité des gardes, et dans la liberté de choix pour les médecins d’y participer ou non.
Après plusieurs années d’existence et de bon fonctionnement, le pouvoir politique a réalisé que ce qui n’avait jamais rien coûté, avait en réalité un prix. Celui de rémunérer des médecins libéraux dans le cadre d’une mission de service public. Pour réduire l’impact financier de cette prestation, la convention a été modifiée malgré les contestations et le rejet massif du corps médical.
1ere mesure, suppression de la garde de minuit à 8 heures, jugée superflue. Ainsi, 100 euros par nuit et par secteur sont économisés, soit 250 000 euros par jour. Chers patients, comme vous le savez, la maladie ne frappe jamais après minuit. C’est pourquoi il n’est plus permis au médecin de garde de vous prendre en charge, car considéré comme un gouffre financier. En revanche, entre 20 heures et minuit, il est maintenu dans ses fonctions, car jugé rentable, avec son astreinte de 50 euros!
2éme mesure, agrandissement des secteurs, permettant la réduction de leur nombre de 2500 à 2000 (pour la Corse du Sud passage de 14 à 4 secteurs, éventuellement 6 par dérogation !). Résultat, 25 000 euros d’économies supplémentaires par jour.
Au total 100 millions 375 mille euros économisés par an, mais combien de patients délaissés et oubliés volontairement ?
Quelle valeur à donc votre santé pour les députés et sénateurs grassement payés par vos impôts. Eux qui bénéficient de privilèges et n’ont pas hésité à voter une augmentation de 40% de leur propre rémunération, sans oublier les avantages multiples. Les mêmes députés et sénateurs qui viennent de voter une loi pour pénaliser les médecins libéraux qui refuseraient de quitter leur région pour une autre ou nom de la désertification.
La permanence des soins est-elle nécessaire ou pas ?
Si elle ne l’est pas, comme semble le prouver les mesures prises par les gouvernements successifs, supprimons la et cessons de blâmer le corps médical pour son désengagement.
A l’inverse, si elle est indispensable, accordons des moyens financiers aux médecins afin qu’ils se mobilisent autour d’une tache ingrate, éprouvante et souvent dangereuse.
Savez vous qu’un médecin libéral en mission de service public, officie avec son véhicule personnel ou dans son propre cabinet. En cas de problème il n’est couvert par aucune assurance et ne peut pas bénéficier du régime accident du travail.
Quelle autre profession accepte des conditions d’exercice aussi pitoyables ?
Au-delà de ce constat, la réalité est beaucoup plus inquiétante. La désertification médicale ne reflète pas un problème de numerus clausus ou de vieillissement, mais plutôt un désenchantement général, dans une profession :
- qui oublie de se soigner, en ne connaissant pas l’arrêt maladie, l’accident du travail, les congés maternité et autres jours enfant malade!
- dont l’espérance de vie n’atteint pas 73 ans quand les chiffres de nos patients ne cessent de croître et dépassent 85 ans et ou le taux de suicide est en constante augmentation!
- qui génère moins de 4 mille euros de salaire mensuel pour 70 heures par semaine, quand nos confrères salariés gagnent la même somme avec 35 heures. Alors que les généralistes français perçoivent les revenus les plus bas de l’OCDE, notre médecine se classe parmi les meilleures au monde !
- ou le conseil de l’ordre doit faire face à une nouvelle maladie : le surmenage des médecins !
- qui nécessite 9 années d’études universitaires, et qui organise sa formation continue obligatoire sur ses deniers et son temps de repos !
- une profession libérale sous haute surveillance non pas pour sa compétence, mais sur les dépenses qu’elle génère pour vous soigner, constamment menacée de répression, de pénalités financières et autres entraves à la pratique quotidienne.
- une profession libérale rendu coupable de la désertification médicale des communes, celles là mêmes abandonnées par un Etat démissionnaire.
- une profession libérale en voie de disparition, qui n’a de libérale que le nom, sans cesse culpabilisée au nom de la vocation et du : « vous avez choisi ce métier ! »
- une profession qui pourtant ne vous a jamais trahis.
Une telle profession n’attire pas les jeunes recrues ! Quitte à ne pas s’enrichir, autant céder aux sirènes du salariat, 35 heures, vie de famille, couverture sociale, congés payés et retraite. Pas d’investissement financier, pas de prise de risque. C’est le calcul que font plus de 60% des étudiants en médecine. Mais peut-on décemment le leur reprocher ! La vocation n’est plus à la mode et un système aussi méprisant ne fait rien pour les encourager.
La PDS ne représente finalement que la partie émergée de l’iceberg. Celle la plus visible d’une relation entre médecin et malade à un moment où l’inquiétude de l’isolement face à la souffrance apporte une touche dramatique.
A l’échelle régionale, Ajaccio, vallée de la Gravona, vallée du Prunelli et Rive Sud, soit 80 000 habitants, des propositions concrètes, adaptées, peu coûteuses et rapidement réalisables, ont été faites en octobre 2008 aux institutionnels.
Une vingtaine de médecins étaient prêts à réintégrer le tableau de garde, avec 2 cabinets d’astreintes aux moments stratégiques de la semaine, samedis dimanches et jours fériés de 8 heures à 20 heures. Réception des patients au cabinet du médecin sans visites à domicile. La tranche horaire de 20 heures à minuit est laissée aux bons soins de la régulation téléphonique libérale et au grand nombre de généralistes qui s’occupent de leurs patients durant cette période. Finalement, si la loi interdit l’usage du généraliste après minuit, pourquoi s’acharner sur lui avant minuit.
Les possibilités techniques relatives à ce projet et sa rentabilité ne peuvent être contestées. Bien que moins coûteux et plus efficace, il a été rejeté. Les institutionnels préfèrent pérenniser un système qui ne fonctionne plus et qui coûte 110 000 euros par an, au détriment d’un système chiffré à 94 000 euros annuels répondant réellement à vos besoins!
De nombreuses réunions ont été organisées avec la Préfecture, le Conseil de l’Ordre des médecins, la Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales, et l’Union Régionale des Caisses d’Assurance Maladie, depuis janvier 2008 pour en arriver à cette fin de non recevoir.
Les politiques veulent une prestation de service peu coûteuse, quotidienne, sur des tranches horaires qui les intéressent, sans assurances ni couvertures pour les médecins, sur un territoire de plus en plus vaste (4 médecins de garde pour toute la Corse du Sud !)
Les généralistes ne veulent plus être pris pour des idiots ni tenus pour responsable d’une situation qu’ils n’ont pas choisie. Notre seule préoccupation reste votre santé, mais nous ne pouvons nous substituer aux manquements de l’Etat.
Le dialogue semble impossible entre ceux dont la seule obsession est de dépenser moins, et des médecins dont le seul objectif est de vous soigner mieux. Pourtant des solutions existent :
- réforme avec des incitations fiscales à l’image de ce qui se pratique pour les entreprises.
- création de postes salariés (sous forme de praticien attaché au service public) pour les médecins participants aux gardes également.
- investissement des collectivités et de leurs élus dans les secteurs ruraux pour financer de manière cohérente et attractive la permanence des soins.
Malheureusement le mot d’ordre face aux requêtes des médecins reste le mépris, la réponse aux problèmes : la maîtrise comptable. Une triste conclusion : le grand perdant c’est vous.
lundi 8 juin 2009
Encore un médecin réquisitionné au tribunal
Objet : un médecin devant les tribunaux pour refus de réquisition !!!Xavier Tarpinmembre d'union généraliste est convoqué au tribunal pour refus de réquisition préfectoraleles médecins généralistes sont en voie de disparition mais le préfet voudrait les faire travailler jour et nuit au mépris de leur sécurité et de la sécurité de leurs patients .le combat dure depuis 2001.le taux de burn out n'a jamais été aussi important chez les généralistes le taux de suicide chez les généralistes est de 2,6 fois plus nombreux que dans la population générale.cette année 9 médecins diplômés sur cent se sont installés en libéralpendant ce temps là la ministre à mi- temps déclare devant le sénat que les généralistes ne sont pas malheureux et laisse la justice poursuivre l'un d'entre eux avant sans doute d'entonner le couplet bien connu de l'indépendance de la justice française .lyontribunal 67 rue serviantà 14H mardi 9 juincontact guillemette reveyron06 78 89 34 24xavier tarpin0635905189Jean-Paul HamonCo-Président Union Généraliste171 avenue Jean Jaurès92140 Clamart0146 42 00 6706 60 62 00 67
vendredi 5 juin 2009
L'autre discours de notre ministre
M. François Autain. - Il est dommage que M. Vasselle retire systématiquement desamendements qui enrichissent le débat.Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre. - Ils enrichiraient surtout les médecins...M. François Autain. - La vie conventionnelle est déjà moribonde, et vous ne faites rien,madame la ministre, pour la ranimer. La proposition de M. Vasselle concernait desmédecins qui, pour la plupart d'entre eux, ne pratiquent pas de dépassementsd'honoraires. Pour toute récompense, ils se voient refuser une augmentation du tarifconventionnel.Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre. - Ils ne sont pas malheureux.
jeudi 4 juin 2009
Mutualité : le cancer de la protection sociale entre en phase terminale
mardi 2 juin 2009
Loi HPST objet étrange
Mes dames et messieurs les sénateurs,
Mesdames et messieurs les députés,
Madame la Ministre de la santé,entre autres,
Voilà donc le fruit de votre imagination en demi teinte pour éviter que les électrices et les électeurs ne sachent plus qui appeler en cas de problème de santé .
Les missions de service public que vous avez parfaitement bien repérées sont donc la permanence des soins et la continuité des soins. Mais vue l’actuelle pénurie de médecins dans des zones de plus en plus étendues nous comprenons tout à fait que ces missions vous brûlent les doigts. Car comment régler ce délicat problème de la pénurie de médecins généralistes lorsque ce métier devient à tel point difficile et contraignant que plus grand monde ne veut l’exercer ? Vous alliez bientôt vous retrouver face à votre responsabilité celle de rendre ce métier attractif, vous avez donc réagi.
L’imagination au pouvoir nous y sommes :pour attirer les jeunes médecins dans cette voie et pour éviter aux anciens de dévisser trop tôt, vous avez décidé de charger un peu plus la barque de ces médecins tout en rechignant à même envisager de leur donner de vrais moyens pour travailler. Les moyens, ce n’est pas au menu de la loi HPST entend-on dans le même brouhaha où l’on parle de 10 milliards pour l’hôpital public. Mais on a appris en vous écoutant que le langage politique est fait de petits et de gros compromis.
Peut-être avez-vous remarqué, comme nous, que le manque de moyens dont disposent les généralistes ne fait jamais partie de votre court listing des désagréments de cette profession. Là où vous ne voyez que l’isolement du médecin face à son patient, nous voyons nous un praticien qui rêve de pouvoir bénéficier des services d’une secrétaire pour améliorer sa pratique et rentabiliser l’argent des contribuables .Car ce petit rien, disposer d’un vrai secrétariat qui prenne en charge la paperasserie que vous avez su nous imposer de façon croissante, c’est une solution pour nous, un premier pas en quelque sorte. Trop positif ?pas assez contraignant ? Pour reprendre une expression chère à notre Ministre ,trop carotte pas assez bâton ?
Vous voulez la date de nos congés, ô bien sûr sans arrière pensée d’empêcher l’un ou l’autre de prendre ses vacances, non ça jamais, vous n’y aviez même pas pensé, non, grotesque… ! Sans imaginer qu’il puisse être réquisitionné s’il est seul à exercer au mois d’aout, non pas possible, on n’y songe même pas, la réquisition, c’est du travail forcé !
Pourriez-vous finalement nous expliquer ce qui différencie le salarié de la fonction publique du médecin généraliste ? Le temps de travail, limité à 48heures, illimité chez le généraliste ? Le choix des dates de congés quoique finalement, ça se discute maintenant ?La protection par le code du travail, par les assurances de l’Etat, par la notion de responsabilité partagée chez qui? La solitude de l’exercice nocturne où le médecin joue le chauffeur le médecin et l’infirmière pour un coût nettement moindre et une responsabilité qui lui est entièrement déléguée pour qui?
Un peu facile ,ne trouvez vous pas.
A propos une question nous tracasse. Quand nous iront faire le médecin volant pour satisfaire au dernier gadget à la mode, devrons nous déclarer des congés dans notre cabinet principal puis inversement dans notre cabinet secondaire ?
Ouf !Finalement si vous pouviez , nous serions preneurs d’un deuxième poste de secrétaire !
Le ridicule de ces mesures dites non contraignantes ne semble pas vous apparaître. Nous avons tenu à vous le souligner en attendant que son effet catastrophique sur la démographie ne vous saute aux yeux.
Les missions de service public ne se déchargent pas ainsi qu’un fardeau sur des professionnels de santé libéraux sans imaginer la moindre contre partie ou le moindre contrat !